04/07/2009

SPADEE SAM presents - Can You Remember, a Michael Jackson Mix

Spadee Sam presents - Can You Remember, a Michael Jackson Mix


01 - Don't Want To See Tomorrow (Looking Through The Windows, Motown 1972)
02 - People Make The World Go'Round (Ben, Motown 1972)
03 - 2-4-6-8 (ABC, Motown 1970)
04 - Stand (Goin' Back to Indiana, Motown 1971)
05 - Goin' Back to Indiana (Goin' Back to Indiana, Motown 1971)
06 - Show You The Way You Go (The Jacksons, CBS 1976)
07 - Don't Say Goodbye Again (Get It Together, Motown 1973)
08 - It's Too Late to Change The Time (Get It Together, Motown 1973)
09 - Can you Remember (Diana Ross presents The Jackson 5, Motown 1969)
10 - Born To Love You (Diana Ross presents The Jackson 5, Motown 1969)
11 - (I Know) I'm Losing You (Diana Ross presents The Jackson 5, Motown 1969)
12 - I Want To Take You Higher (Goin' Back to Indiana, Motown 1971)
13 - Chained (Diana Ross presents The Jackson 5, Motown 1969)
14 - Doggin' Around (Music and Me, Motown 1973)
15 - Touch (Skywriter, Motown 1973)
16 - Who's Lovin' You (Diana Ross presents The Jackson 5, Motown 1969)
17 - Shoo-Be-Doo-Bee-Doo-Da-Day (Ben, Motown 1972)
18 - You Need Love Like I Do (Don't You) (Get It Together, Motown 1973)
19 - Dapper Dan (Michael Forever, Motown 1975)
20 - Euphoria (Music and Me, Motown 1973)
21 - We're Almost There (Michael Forever, Motown 1975)
22 - Love Is The Thing You Need (Skywriter, Motown 1973)
23 - I Can't Help It (Off The Wall, Epic 1979)


Je n’ai pas vu la cérémonie l’autre soir, au Staples Center de Los Angeles, à peine aperçu Stevie Wonder faire, dommage qu’il ne fasse plus que ça d’ailleurs, fondre en larmes tout le monde.
Hier soir sur Arte, un documentaire pas trop mal foutu sur le duel Michael Jackson vs Prince dans les années 80. On voit souvent cette décennie comme la plus mauvaise jamais connue du point de vue artistique, en particulier musical. Ca n’est sans doute pas faux, encore que la suivante nous a apporté son lot de saloperies, Nirvana en tête. Les deux qui nous concernent suffiraient néanmoins à notre bonheur pendant un long moment. Tout au long de ce docu, on entendait un nombre impressionant de chansons géniales (Beat It, Thriller, Little Red Corvette, Purple Rain, I Would Die for You et des dizaines d’autres) par deux types qui décidemment évoluent/évoluaient sur autre planète. Et on ne parlera même pas de leurs talents de danseurs.
L’un n’est plus de ce monde, l’autre continue sa mégalomanie géniale : deux concerts à Montreux dans une semaine, complets en quelques heures avec des places comprises entre 130 et 350 euros.
Mais revenons une seconde à Michael Jackson. Pourquoi la mort de ce dernier suscite-t-il un tel engouement alors que si Prince venait à casser sa pipe, il n’y aurait pas le quart de celui-ci ? Probablement car le King of Pop représente plus que quiconque le lien entre culture « noire » et « blanche », entre la soul et la pop (et en cela est la réussite absolue de Berry Gordy et de Motown), mais aussi entre l’âge d’or de la soul et du Rythm and Blues et celui du clip, des nouvelles technologie, de l’Ipod et du R&B. Deux mondes qui se retrouvent autour d’un personnage qui pourtant était plus que « borderline » mais dont finalement, et c’est tant mieux, on ne retient que la musique, fantastique.
Car hier soir, toujours sur Arte, un second « documentaire » se penchait sur la vie personnelle de « Bambi » et ses relations avec les enfants. Enquête à charge assez ridicule (interview dans la voiture façon détective secret) et plutôt dégueulasse, même si pas une seconde on ne peut penser que tout cela ne se soit pas réellement passé.
On se rangera plutôt derrière le point de vue de la rappeuse Jean Grae qui écrit dans le Village Voice à propos de la magie qui habite la musique de Michael Jackson et préfère mettre de côté la vie privée du chanteur.
Un dernier conseil de la chanteuse : faire une playlist, pousser le volume à fond et danser. Ca tombe bien, c'est le notre aussi.

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