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07/10/2008

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.08, 04/10 - Elisabeth Kontomanou + MegaOctet d'Andy Emler

Double plateau luxueux pour cette dernière soirée au Kino Babylon, avec d'abord le quartet d’Elisabeth Kontomanou. On ne s’y attardera pas si ce n’est pour dire que, classique, sa musique n’en demeure pas moins plutôt pas mal.

Mais beaucoup plus passionnante est la musique du MegaOctet d'Andy Emler. Un final en fanfare avec 9 musiciens formidables. Exceptionnelles qualités d’écriture et d’arrangements, humour du chef d’orchestre, solistes superbes, le MegaOctet est à l’heure actuelle l’un des plus grands orchestres du monde, sorte de pendant français et européen au Bar Kokhba Sextet de John Zorn avec François Verly en Cyro Baptista national !
Difficile de souligner le talent de chacun des musiciens, celui du lutin rouge saxophoniste Laurent Dehors dont il ne faudra pas rater la formation Tous Dehors en novembre à Strasbourg, celui du contrebassiste Claude Tchamitchian ou du batteur a la frappe rapide, sèche et démoniaque Eric Echampard. Avec Laurent Blondiau, Thomas de Pourquery, Philippe Sellam et François Thuillier, le MegaOctet est un feu d’artifices permanent, sans cesse surprenant par des prises de paroles, des atmosphères, des faits de jeu désarçonnants. Et quand on voit sur les visages un tel plaisir de jouer, une telle communion à travers la musique, on comprend que celle-ci, comme le reste, n’est belle et ne véhicule des émotions que lorsqu’elle est l’affaire de types biens. Autour d’Andy Emler, impossible d’envisager autre chose. Ce nouveau répertoire du MegaOctet marque le début d’une aventure qui s’apprête à tout renverser sur son passage. Vraiment, allez participer à la fête !


Vous pouvez voir ici quelques photos des musicien présents à Berlin, prises par le photographe Christophe Huber.

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.07, 04/10 - Hélène Labarrière solo

Dernière soirée à Berlin. Peu avant 20 heures, Hélène Labarrière arrive au Roter Salon pour y jouer en solo. Incertitudes sur le public, sur le bruit dans cette salle avec bar.
A 20h 10, la contrebassiste a débuté et la salle est comble, silencieuse. Pendant 45 minutes, l’attention de cette dernière va être totalement tournée vers la performance d’Hélène Labarrière et de son programme autour de quelques chansons françaises. Fais Moi Mal, Johnny de Boris Vian, et son refrain, groove imparable qui roule sur les cordes de la contrebasse, Avec Le Temps de Léo Ferré, pris à l’envers pour mieux en tirer la substantifique moëlle mélodique. L’émotion est palpable tandis que la musicienne s'empare de son archet. Ses quelques mots de présentation en allemand sont écoutés avec attention. Et puis, alors qu’elle termine un morceau d’une beauté lumineuse, où son plaisir de jouer est communicatif devant un public subjugué, arrive l’impensable. 3/4 d'heure, c’était le temps qui lui était donné pour jouer, pas une minute de plus. Alors le gérant de la salle menace d’éteindre les lumières, harangue le public devant la musicienne désarçonnée. La bronca des spectateurs n’y fera rien, le concert est arrêté avant même qu’elle ait pu terminer son programme, remercier le public. Mais les longues minutes d’applaudissement nourris pour la musicienne ne doivent pas tromper sur leur signification : c’est bien la performance d’Hélène Labarrière qui est saluée, intense, émouvante, joyeuse, totale. A ce point d’investissement dans la musique, personne ne pouvait se tromper.
Avant d'avoir la chance d'entendre Hélène Labarrière en concert, ne vous privez surtout pas de l'écoute de son excellent dernier disque, Les Temps Changent (Emouvance/Abeille 2007), avec Hasse Poulsen à la guitare, Christophe Marguet à la batterie et François Corneloup au saxophone.

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.06, 03/10 - Le Trio de Clarinettes

Après l'émotion procurée par ce Lenin On Tour, il était difficile de se replonger dans la musique pour aller écouter le Trio de Clarinettes. Mais l’effort fut largement récompensé. Car Armang Angster, Sylvain Kassap et Jean-Marc Foltz ont donné à leur tour un excellent concert, loin de tout hermétisme, dans ces élégantes lignes mélodiques croisées, tissées par ces trois superbes instrumentistes. Dans la salle de ce cinéma au haut plafond, on appréciait toutes les nuances des sons qui s’échappaient des différentes clarinettes utilisées.
Angster, Kassap et Foltz laissèrent beaucoup de place aux silences, aux respirations, à la mise en avant des partenaires, chacun leur tour jouant une pièce solo autour de laquelle l’écoute des deux autres semblait d'une importance égale. Elégant, subtil, délicat dans sa manière d’évoluer autour d’une écriture ciselée, Le Trio de Clarinettes a donné dans des conditions pas évidentes un de ces concerts dont on sort heureux.

06/10/2008

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.05, 03/10 - Lenin on Tour, a Road Show

On n'a pas tous les jours 18 ans. Vendredi 3 octobre 2008, fête nationale allemande, célébration de la réunification de 1990. Autour de 20 heures, il règne une drôle d’atmosphère autour de la Volksbühne, le Théâtre du Peuple de Berlin. Des cars de CRS sont postés un peu partout, la lumière du jour vit ses derniers instants, il semblerait qu’on ne retrouve plus le portrait de Lenine accroché au mur du Roter Salon, annexe du grand théâtre. Pas certain qu’à ce moment-là, les hommes en uniforme savent que c’est Das Kapital qui va occuper la scène du Babylon pendant la première partie de la soirée. Pas certain non plus qu’ils savent que Lenine est en ballade. Pour ceux qui ont assisté il y a un an à l’extraordinaire projet Wonderland des mêmes trois musiciens de Das Kapital, avec le cinéaste Nicolas Humbert et le vidéaste Martin Otter, l’attente est grande, et l’on pressent quelque chose d’important. Quelques heures auparavant, alors que les musiciens quittaient leur hôtel pour se rendre au Babylon, Edward Perraud, qui vient avec ses camarades de visionner le montage que Nicolas Humbert et Martin Otter ont réalisé d’après les images du plasticien Rudolf Herz, nous confit, ému : « le film est superbe, on reconnaît tout de suite la patte de Nicolas » et montre un papier sur lequel sont inscrits quelques annotations de jeu.
A 21 heures, tout le monde est à sa place lorsque Philippe Ochem, directeur du festival, introduit brièvement le projet, unique puisque pour des raisons de droits d’images, seule une seconde représentation sera donnée à Strasbourg le 7 novembre prochain.
Cinq minutes depuis que les musiciens ont pris place sur la scène, que les premières images ont été dévoilées, et l’on a compris. Compris que là, tout de suite, ce soir, on tient l’un de ces moments que l’on ne rencontre que très rarement. Un de ces moments où tout semble touché par la grâce, la magie. Mais rien n’est vraiment magie. Seul le talent, la concentration, l’intense communion, la totale compréhension mutuelle entre trois musiciens et deux réalisateurs, dont Edward Perraud dit qu’ils sont « comme des frères », ont leurs voix au chapitre.
Alors quand défilent sur l’écran du Kino Babylon ces images d’une incroyable beauté, quand chacune d’elle possède un sens, quand chaque mouvement de personnage, de caméra, raconte au même instant tant de choses et si peu, alors la musique ne peut qu’épouser les formes d’un voyage hors du commun. Hasse Poulsen, Daniel Erdmann et Edward Perraud sont soudés au point de faire totalement corps avec celles-ci.
Alors pas la peine d’en faire des tonnes sur l’inventivité permanente et incroyable de Perraud à la batterie, sans limite, sur le jeu d’une richesse inégalée de Hasse Poulsen, d’abord doux à en pleurer, puis l’instant d’après d’une rage magnifique, faisant en même temps intervenir les sons du film, et sur ce souffle venu d’ailleurs de Daniel Erdmann, lyrisme sauvage par l’un des plus grands saxophonistes actuels.
Changements de climats, crescendos nerveux, moments de répits, de silences, de contemplation, le calme avant la tempête puis l’inverse, un étonnement sans fin dans cette musique qui n’est plus jazz, rock ou on ne sait quoi mais qui devient vagues gigantesques et successives d’émotions.
On sort de la salle le visage marqué, sonnés, subjugués, avec encore dans l’esprit ces voix, ces visages, ces cicatrices d’une Histoire qui se joue désormais au présent, le regard tourné vers l’avenir.

Le projet Lenin on Tour, a Road Show était donc programmé pour la première fois à Berlin. Si à la sortie, les tractations allaient bon train pour obtenir l’autorisation de montrer ce projet au plus grand nombre, il n’y aura vraisemblablement qu’une autre date pour assister à cet évènement, le vendredi 7 novembre au Maillon de Strasbourg dans le cadre du festival Jazzdor.
On n’assiste jamais deux fois au même concert et il est des lieux, des atmosphères qui indéniablement participent à la réussite d’une soirée. Mais si vous êtes là et qu’il reste des places, ne pas être dans la salle ce soir-là serait passer volontairement à côté d’un grand moment.
La veille, David Florsch, saxophoniste d’Ozma, nous parlait avec passion d’un concert du quartet de Wayne Shorter, avec Brian Blade, Danilo Perez et John Patitucci. C’est avec cette même passion, cette même émotion qu’on aimerait raconter ce soir du 3 octobre 2008 au Babylon de Berlin, avec Hasse Poulsen, Daniel Erdmann, Edward Perraud, Nicolas Humbert, Martin Otter et Rudolf Herz.

Merci à eux.

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 EP.04, 02/10 - Brice Martin / Emmanuel Bex + Médéric Collignon / Sylvain Luc + Louis Sclavis Trio

La première grande soirée de cette seconde édition de Jazzdor Strasbourg-Berlin voyait d’abord Emmanuel Bex et Brice Martin se retrouver, cette fois-ci en duo, dans l’intimité du Roter Salon.
Devant un public nombreux, les deux musiciens ont eu l’excellente idée de créer un set très cinématographique, de leur envie de jouer du basson, du saxophone et de l'orgue Hammond au milieu du public jusqu’à la belle utilisation entre les morceaux de voix préenregistrés chez la famille de Brice Martin. On plongeait alors totalement dans un univers fantaisiste et émouvant, les deux compères étant aussi bons musiciens qu’ils sont facétieux, et la complicité affichée au moment d’entonner «Ah si vous connaissiez ma poule » de Maurice Chevalier procura le même plaisir que celui qu'on a pu avoir à l'écoute des deux concerts donnés à Berlin par Brice Martin et Emmanuel Bex.

Maurice Chevalier - Ah, Si Vous Connaissiez ma Poule
Claude Nougaro - Ah, Si Vous Connaissiez ma Poule

Au Babylon, les avis étaient partagés à la sortie du concert de Médéric Collignon et de Sylvain Luc. Pour les uns, l’énergie du premier fut éprouvante et vaine, tandis que pour les autres, l’implication du cornettiste de poche au service de la musique, l’utilisation totale du corps à des fins musicales se révéla positive. Vous pourrez vous faire votre avis en novembre à Offenburg lors du prochain festival Jazzdor.

Puis vint Louis Sclavis, accompagné pour l’occasion du batteur François Merville et du bassiste Olivier Lété.
On n’a pas toujours été enthousiasmé par le jeu de ce dernier, qui paraissait manquer parfois d’un peu de ressources, de propositions. Mais progressivement, un groove s’est installé, qui s’est transformé en un bel écrin pour le jeu de clarinette, superbe, de Louis Sclavis. Dans les sièges confortables de ce magnifique cinéma, on avait alors tout le loisir d’apprécier les phrases claires du clarinettiste, justement soutenues par François Merville à la batterie.

L’un des grands moments de la soirée fut aussi cette phrase du saxophoniste Daniel Erdmann, en regagnant la sortie : « Ce soir, j’ai échoué en tant qu’auditeur ». On en reparlera!

02/10/2008

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.03, 01/10 - La Poche à Sons + Brice Martin Quartet

La seconde édition du festival Jazzdor Strasbourg-Berlin était inaugurée hier soir de la meilleure des manières avec au programme La Poche à Sons et le Quartet de Brice Martin.

La Poche à Sons fut la première à monter sur la scène de Peugeot Avenue, et quatre jours après un superbe concert à l'Artichaut de Strasbourg, ou le groupe présentait pour la première fois leurs nouvelles compositions, ses quatre musiciens ont à nouveau marqué les esprits.
Car en pimentant sa musique d'une énergie nouvelle, en se permettant désormais des coups d'éclats salvateurs, La Poche à Sons est aujourd'hui en parfait équilibre, entre les qualités d'écriture qu'on lui connaissait déjà et une explosivité qui n'est pas sans lien avec le caractère fantasque des musiciens.
A ce niveau, le saxophoniste Hugues Mayot n'est pas le dernier. Ses lignes claires peuvent se déchirer à tout moment, quand le trombone ludique de Jean Lucas le soutiendra volontiers dans ses dynamitages de mélodies.
Quand à Frédéric Guérin à la batterie et Jérôme Fohrer à la contrebasse, les deux glissent en permanence dans les débats de nouvelles idées, aussi bien rythmiques que mélodiques.
La Poche à Sons réalise le tour de force de proposer une musique a la fois joyeuse et sensible, énergique, intelligente et n'ayons pas peur des mots, populaire.
Avec ça, on devrait les voir et les entendre souvent ces prochains mois.

A noter que vous pouvez également lire cet article du flamboyant Jean-Daniel Burkhardt sur le concert de La Poche à Sons à l'Artichaut, qui signe là au passage son meilleur article.


Sur le papier, le quartet de Brice Martin ne ressemble à rien de connu. Un basson, un orgue Hammond, on n'a pas souvenir d'une pareille association.
On comprend alors bien vite l'originalité du projet, dans la façon qu'a Emmanuel Bex de jouer de l'Orgue Hammond, alternant accords étranges parfois doublés au vocoder, et de Brice Martin de proposer les sonorités particulières de son instrument, le basson, rarement entendu dans d'autres contextes aue celui d'un orchestre philharmonique (orchestres avec lesquels il se produit d'ailleurs régulièrement).
Avec eux, deux musiciens pour assurer une rythmique parfaite, Joachim Florent à la contrebasse et Alain Laspeyres à la batterie, ce dernier proposant un superbe son ouaté qui se marriait idéalement avec celui de l'orgue. On pensait parfois au Herbie Hancock des années 70 ou plus près de nous au trio Medeski,Martin and Wood.
Dans le cadre moderne de Peugeot Avenue, la musique du quartet de Brice Martin résonnait parfaitement, urbaine, mystérieuse, aventureuse.
Le festival pouvait etre lancé!

01/10/2008

JAZZDOR STRASBOURG-BERLIN 2008 - Ep.02, 30/09 - Ozma sur la Postdamer Platz de Berlin

En sport, on parle parfois de grande équipe dans sa capacité à obtenir un bon résultat malgré des conditions peu optimales.
Parfois, il en est également ainsi en musique. Prenz ce mardi 30 septembre 2008 où le groupe strasbourgeois Ozma donnait un concert sur la Postdamer Platz de Berlin, dans le cadre du Village Alsacien, opération commerciale devant servir à la promotion de la Région à l'étranger. C'est sous un chapiteau aux couleurs locales, imitation fort réussie, vous vous en doutez, d'une maison à colombages et surplombé d'une cigogne en plastique du meilleur goût que les cinq musiciens se sont produits, devant une assemblée qui semblait aux trois-quarts n'avoir du jazz qu'une idée assez vague.
Pourtant, les applaudissements venant saluer la fin de la prestation d'Ozma ont paru sincères. Que s'était-il alors passé tandis que les plats de choucroute garnie circulaient rapidement sous le chapiteau surchauffé, le groupe avait-il pu se livré à une volontaire dépréciation de sa musique dans le but de satisfaire ses auditeurs improbables?
Non, Ozma a bien été lui-même, suffisamment intelligent pour mettre de côté ses morceaux les plus abruptes mais en montrant du début à la fin les qualités de ses excellents musiciens.
Alors on constatait celles du saxophoniste David Florsch, au son rond et puissant, du tromboniste Guillaume Nuss, classieux à chacune de ses interventions, du guitariste Adrien Dennefeld, lumineux sur une superbe nouvelle composition aux accents psychédéliques, et de la formidable machine à grooves que constitue la rythmique Edouard Séro-Guillaume à la basse et Stéphane Scharlé à la batterie.
En marge des convives endimanchés aux larges sourires que la musique d'Ozma n'avait pas le moins du monde altéré, quelques "vrais" spectateurs venus pour certains de loin afin de voir le groupe en concert, séduits par les morceaux entendus sur la page Myspace du groupe. Des jeunes spectateurs loins d'être déçus par des musiciens aussi talentueux musicalement que sympathiques dans la vie. Précipitez-vous pour les voir en club, avant un nouvel album dans quelques mois!

29/09/2008

STRASBOURG JAZZDOR-BERLIN 2008 - Ep.01 - Polaroïd4, La Poche à Sons, Ozma, Das Kapital

Pas de nouvel article sur ce blog avant la semaine prochaine, on s'en va à Berlin pour la seconde édition du festival Jazzdor Strasbourg-Berlin.
Si vous n'êtes pas dans la capitale allemande cette semaine, rien ne vous empêche de jeter une oreille depuis chez vous sur la musique de quelques unes des excellentes formations programmées à cette occasion.

Il y a deux semaines se tenait la conférence de presse du festival et c'est Polaroïd4, le quartet de la chanteuse Christine Clément, dont le premier album vient de paraître et dont on parlera ici plus longuement dans les prochaines semaines, qui s'est produit. Plusieurs morceaux sont à écouter ici :

Myspace Polaroïd4

Mardi 30, c'est Ozma qui donnera un concert sur la Postdamer Platz de Berlin. L'occasion pour eux de faire entendre aux berlinois leur jazz / funk explosif.

Myspace Ozma

Pour l'inauguration du festival, mercredi 31 septembre, c'est La Poche à Sons qui se produira, quelques jours après leur excellent concert à l'Artichaut.

Myspace La Poche à Sons

Enfin, on rappellera notre attachement au trio Das Kapital qui donnera à voir et à entendre pour la première fois et quelques semaines avant Strasbourg leur exceptionnel projet Lenin on Tour.
L'occasion d'entendre trois superbes musiciens, le batteur Edward Perraud, le guitariste Hasse Poulsen et le saxophoniste Daniel Erdmann.

Myspace Das Kapital

Bonne semaine.