Spadee Sam presents – When Spring Comes Around Mix
01 – Sam Cooke – Sugar Dumpling (The Unforgettable, 1966 RCA)
02 – Tommy Tate – Stand By Me (Hold On, The Jackson Sessions, 2008 Soulscape)
03 – Johnnie Taylor – I Dreamed that Heaven was Like This (Lifetime, a Retrospective of Soul, Blues, Gospel 1956-1999 Stax)
04 – Bobby « Blue » Bland – Angel Girl (The Duke Recordings Vol.03, That Did It ! 1996 MCA)
05 – Johnnie Taylor – Where There’s Smoke There’s Fire (Raw Blues, 1969 Stax)
06 – Mark Murphy – Where Am I Going (Live in Washington, 1978)
07 – Mark Murphy – Who Can I Turn To (When Nobody Needs Me) (Who Can I Turn To, 1966 Sequel Records)
08 – Harry Belafonte – When Spring Comes Around (Sings of Love, 1968 RCA)
Amateurs de nouveautés, passez votre chemin !
Voici pourtant vingt minutes de bonheur absolu, en compagnie de six des plus grands chanteurs de tous les temps.
Sam Cooke pour commencer, en roue libre sur Sugar Dumpling. Rien dire ou dire beaucoup, la conclusion est la même : la voix parfaite.
En comparaison, Tommy Tate paraît avoir dix chats coincés dans la gorge sur le classique Stand By Me de Ben E.King. Mais après un étrange chorus d’orgue, sa voix s’envole vers les sommets.
D’accord, le gospel des Soul Stirrers avec Johnnie Taylor ressemble beaucoup au gospel des Soul Stirrers avec Sam Cooke. Mais à ce niveau là, deux sermons valent mieux qu’un.
Du gospel au blues le plus rauque, il n’y a qu’un pas que Johnnie n’hésite pas à franchir dans une incroyable chanson sur la suspicion et la jalousie ("It took all day to go shopping. Tell me what did you buy ?") . L’écrivain Peter Guralnick, auteur de l’incontournable « Sweet Soul Music » (Allia) en parle comme « du pur Sam Cooke croisé avec une version revue par Memphis du son de Bobby « Blue » Bland période Duke. L’effet rendu est à la fois doux et viscéralement excitant – l’impact émotionnel produit n’est comparable qu’aux œuvres d’Otis Redding ou de William Bell ». Vendu !
Mark Murphy, l’un des grands chanteurs de jazz et il n’y en a pas eu beaucoup. Ici une reprise en public d’une chanson écrite par Dorothy Fields et Cy Coleman et chantée, entre autres, par Dusty Springfield sur l’album du même nom. Puis, en version bossa, l’une de mes chansons préférées, Who Can I Turn To (When Nobody Needs Me).
Une merveille pour finir. When Spring Comes Around, par Harry Belafonte. On peut comme moi ne pas être fan de ses innombrables calypsos. Mais écoutez en boucle son placement vocal sur cette bossa en apesanteur, sur son lit de cordes superbement arrangé et son saxophone langoureux. La grande classe.
01 – Sam Cooke – Sugar Dumpling (The Unforgettable, 1966 RCA)
02 – Tommy Tate – Stand By Me (Hold On, The Jackson Sessions, 2008 Soulscape)
03 – Johnnie Taylor – I Dreamed that Heaven was Like This (Lifetime, a Retrospective of Soul, Blues, Gospel 1956-1999 Stax)
04 – Bobby « Blue » Bland – Angel Girl (The Duke Recordings Vol.03, That Did It ! 1996 MCA)
05 – Johnnie Taylor – Where There’s Smoke There’s Fire (Raw Blues, 1969 Stax)
06 – Mark Murphy – Where Am I Going (Live in Washington, 1978)
07 – Mark Murphy – Who Can I Turn To (When Nobody Needs Me) (Who Can I Turn To, 1966 Sequel Records)
08 – Harry Belafonte – When Spring Comes Around (Sings of Love, 1968 RCA)
Amateurs de nouveautés, passez votre chemin !
Voici pourtant vingt minutes de bonheur absolu, en compagnie de six des plus grands chanteurs de tous les temps.
Sam Cooke pour commencer, en roue libre sur Sugar Dumpling. Rien dire ou dire beaucoup, la conclusion est la même : la voix parfaite.
En comparaison, Tommy Tate paraît avoir dix chats coincés dans la gorge sur le classique Stand By Me de Ben E.King. Mais après un étrange chorus d’orgue, sa voix s’envole vers les sommets.
D’accord, le gospel des Soul Stirrers avec Johnnie Taylor ressemble beaucoup au gospel des Soul Stirrers avec Sam Cooke. Mais à ce niveau là, deux sermons valent mieux qu’un.
Du gospel au blues le plus rauque, il n’y a qu’un pas que Johnnie n’hésite pas à franchir dans une incroyable chanson sur la suspicion et la jalousie ("It took all day to go shopping. Tell me what did you buy ?") . L’écrivain Peter Guralnick, auteur de l’incontournable « Sweet Soul Music » (Allia) en parle comme « du pur Sam Cooke croisé avec une version revue par Memphis du son de Bobby « Blue » Bland période Duke. L’effet rendu est à la fois doux et viscéralement excitant – l’impact émotionnel produit n’est comparable qu’aux œuvres d’Otis Redding ou de William Bell ». Vendu !
Mark Murphy, l’un des grands chanteurs de jazz et il n’y en a pas eu beaucoup. Ici une reprise en public d’une chanson écrite par Dorothy Fields et Cy Coleman et chantée, entre autres, par Dusty Springfield sur l’album du même nom. Puis, en version bossa, l’une de mes chansons préférées, Who Can I Turn To (When Nobody Needs Me).
Une merveille pour finir. When Spring Comes Around, par Harry Belafonte. On peut comme moi ne pas être fan de ses innombrables calypsos. Mais écoutez en boucle son placement vocal sur cette bossa en apesanteur, sur son lit de cordes superbement arrangé et son saxophone langoureux. La grande classe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire