Jan.21, ‘61
Sylvia’s girlfriends are Naomi, Susie, Sally, Jolie, Ellen, and Baïba.
Boyfriends are Harvey and Steve. All can be categorized by a few major facts - pretty, handsome, smart, wealthy, good, bad, depressed, funny. If you’re one thing you can’t be two or three, at least not fully. If someone is good, almost everything else seems trivial.
Leonard Michaels, Time out of Mind-The Diaries of Leonard Michaels 1961-1995 (Riverhead Books)
New-York, 21 janvier 1961, premières lignes du journal de Leonard Michaels, qui commence fin 1960 et que l'écrivain tiendra, si ce n’est jusqu’à son décès en 2003, au moins jusqu’en 1995, année à laquelle s’arrête ce recueil pas encore traduit en français.
Il semble que la toute récente traduction aux éditions Bourgeois des nouvelles de Michaels et de Sylvia, l’un de ses rares romans, rencontrent un beau succès en librairie. Tant mieux. Les choses n’ont plus tout à fait la même saveur après qu'on ait lu une phrase de Leonard Michaels. Dans ces cinq phrases là, tout ou presque est dit sur son oeuvre, sur l'acuité de sa pensée et de son écriture, sa vision du monde qui l'entoure à la fois simple et lumineuse, humble, d’une précision extrême.
Le jour où l'intégrale de ses nouvelles est arrivée dans ma boîte aux lettres, j'en ai choisi une au hasard, la plus courte. En anglais, elle a pour titre « Intimations ». Ouvrez « Conteurs, Menteurs », dans une librairie et lisez -là (à peine plus d’une page, j’en ai oublié le titre en français mais vous la trouverez facilement). Après cela, vous ne pourrez plus vous passer de Leonard Michaels.
Sylvia’s girlfriends are Naomi, Susie, Sally, Jolie, Ellen, and Baïba.
Boyfriends are Harvey and Steve. All can be categorized by a few major facts - pretty, handsome, smart, wealthy, good, bad, depressed, funny. If you’re one thing you can’t be two or three, at least not fully. If someone is good, almost everything else seems trivial.
Leonard Michaels, Time out of Mind-The Diaries of Leonard Michaels 1961-1995 (Riverhead Books)
New-York, 21 janvier 1961, premières lignes du journal de Leonard Michaels, qui commence fin 1960 et que l'écrivain tiendra, si ce n’est jusqu’à son décès en 2003, au moins jusqu’en 1995, année à laquelle s’arrête ce recueil pas encore traduit en français.
Il semble que la toute récente traduction aux éditions Bourgeois des nouvelles de Michaels et de Sylvia, l’un de ses rares romans, rencontrent un beau succès en librairie. Tant mieux. Les choses n’ont plus tout à fait la même saveur après qu'on ait lu une phrase de Leonard Michaels. Dans ces cinq phrases là, tout ou presque est dit sur son oeuvre, sur l'acuité de sa pensée et de son écriture, sa vision du monde qui l'entoure à la fois simple et lumineuse, humble, d’une précision extrême.
Le jour où l'intégrale de ses nouvelles est arrivée dans ma boîte aux lettres, j'en ai choisi une au hasard, la plus courte. En anglais, elle a pour titre « Intimations ». Ouvrez « Conteurs, Menteurs », dans une librairie et lisez -là (à peine plus d’une page, j’en ai oublié le titre en français mais vous la trouverez facilement). Après cela, vous ne pourrez plus vous passer de Leonard Michaels.
"Intimations" (Leonard Michaels) / All Blues (Miles Davis) by Heinz Sauer and Michael Wollny
Vous vous procurerez Sylvia, du même auteur, également paru en français chez Christian Bourgeois. 1960, Michaels fait la rencontre de Sylvia Bloch dans un appartement new-yorkais. « La question de ce que j’allais faire durant les quatre années à venir fut réglée dans l’instant ». « L’histoire de 4 années de passion qui les voient se marier puis se séparer avant que Sylvia ne commette l'irréparable. Ecrit à partir du journal que Michaels a commencé à tenir à cette époque, un récit d’une finesse et d’une précision incroyable, sans aucun pathos, écrit près de 30 ans après les faits. Une déclaration d’amour éternelle dont vous pourrez lire un extrait ici : After a Fight, From Sylvia : http://harpers.org/archive/1992/12/0001096
Et dont vous ne sortirez pas indemne.
Vous l’aurez compris, demain à la première heure, jetez-vous dans la lecture de Leonard Michaels.
Et dont vous ne sortirez pas indemne.
Vous l’aurez compris, demain à la première heure, jetez-vous dans la lecture de Leonard Michaels.
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