Spadee Sam presents - Strugglin' Mix
01 – Guns N’Roses – You Ain’t The First (Use Your Illusion 1 1991, Geffen)
02 – The Roots – 75 Bars (Black’s Reconstruction) (Rising Down 2008, DefJam)
03 – Al Green feat.Anthony Hamilton – You’ve Got The Love I Need (Lay It Down 2008, BlueNote)
04 – Milton Nascimento with Jobim Trio – Tudo Que Vocé Podia Ser (Novas Bossas 2008, EMI)
05 – Milton Nascimento and Belmondo – Cançao do Sal (Nascimento and Belmondo 2008, B-Flat Recordings)
06 – Milton Nascimento – Cravo e Canela (Clube da Esquina 1972, WordlPacific)
07 – Al Green feat.Anthony Hamilton – Lay It Down (Lay It Down 2008, BlueNote)
08 – Martina Topley-Bird – Poison (The Blue God 2008, PIAS)
09 – Martina Topley-Bird – Sandpaper Kisses (Quixotic 2003, Independiente)
10 – Tricky – Strugglin’ (Maxinquaye 1995, Island)
Des mort-vivants, des fantômes, des retours et des départs.
Ou l’on constate avec bonheur, en réécoutant pour la première fois depuis 10 ans les Use Your Illusion des Guns N’Roses, le nombre impressionnant de tubes rock n’roll (Bad Obsession, Pretty Tied Up) écrits par le groupe au début des années 90. Ne venez plus nous gonfler avec Nirvana.
Ces derniers temps, Questlove semblait passer plus de temps la gueule ouverte, donnant son avis sur tout et n’importe quoi, qu’à faire de la musique. Avec le dernier album des Roots, on ne peut pas dire que se remettre au boulot lui ai vraiment porté bonheur, mais au moins l’entend-on jouer de la batterie, ce qu’il fait plutôt bien, comme sur ce 75 Bars direct.
Mais les Roots ont quand même lâché depuis longtemps le wagon de tête des meilleures productions hip-hop.
Avec James Poyser, Questlove s’est également occupé de produire le nouvel album d’Al Green, Lay It Down. Willie Mitchell à la place de Willie Mitchell, l’album pourrait sortir du Studio Royal de Memphis et paraître chez Hi Records. Mais nous ne sommes plus en 1972 et il n’y aurait alors pas eu l'excellent Anthony Hamilton pour donner la réplique au Révérend, qui chante comme s’il avait vingt ans. Hamilton est présent sur Lay It Down, un slow dans le pur style de Green, et sur You’ve Got The Love I Need, à écouter en décapotable, cheveux au vent. Alors tout n’est pas exceptionnel non plus, les apparitions de Corinne Bailey-Rae ou de John Legend tombent à plat, mais c’est un disque d’Al Green, comme on aimerait en entendre encore longtemps.
Une autre légende qui fait l’actualité, c’est le chanteur brésilien Milton Nascimento. Physiquement mal en point, il est pourtant au cœur des disques des frères Belmondo et du Jobim Trio.
Sur le premier, ce sont ses propres chansons qui sont à l’honneur. Emouvant, mais gâché par un orchestre de cordes hollywoodiennes bien sirupeuses.
C’est pour les 50 ans de la naissance de la bossa nova que le chanteur participe au second, en compagnie de Paulo et Daniel Jobim et du batteur Paulo Braga.
Dans les deux cas, c’est un Nascimento fatigué qu’on entend, bien loin des sommets vocaux qu’il atteignait à la fin des années 60 et au début des années 70.
Rappelons qu’avec Clube da Esquina, Nascimento et sa bande de musiciens ont enregistré l’un des plus grands albums pop de l’histoire de la musique, bien meilleur que les trois quarts des albums anglo-saxons habituellement cités dans cette catégorie.
Milton Nascimento with Wagner Tiso – Travessia
Milton Nascimento with Belmondo Bros. – Maria Maria
La chanteuse Martina Topley-Bird continue elle sa triste marche en arrière.
Dans les années 90, elle était cette sublime voix éraillée, les cordes vocales prises dans les nuages d’herbe que fumait compulsivement son compagnon d’alors, Tricky. C’était les années Massive Attack, puis l’heure du premier album solo du chanteur, et son chef d’œuvre, Maxinquaye. Bien des années plus tard, Martina Topley-Bird est revenue avec Quixotic, qui se tenait plutôt bien, même sans génie. Aujourd’hui, c’est avec un pénible The Blue God qu’elle se présente, et la pochette annonce déjà la couleur. Tiens donc, Danger Mouse est aux manettes. Après Gorillaz, le dernier disque des Black Keys ou le dernier Sparklehorse, le producteur continue lui aussi de montrer que tout ce qu’il touche se transforme en échec artistique. Pas grand-chose à proposer, ni au niveau du son, ni à celui des arrangements, disons-le sans hésiter, le label « produit par Danger Mouse » est une belle arnaque.
Le week-end prochain, on parlera d'un producteur, d'un vrai, de T-Bone Burnett.
La chanteuse Martina Topley-Bird continue elle sa triste marche en arrière.
Dans les années 90, elle était cette sublime voix éraillée, les cordes vocales prises dans les nuages d’herbe que fumait compulsivement son compagnon d’alors, Tricky. C’était les années Massive Attack, puis l’heure du premier album solo du chanteur, et son chef d’œuvre, Maxinquaye. Bien des années plus tard, Martina Topley-Bird est revenue avec Quixotic, qui se tenait plutôt bien, même sans génie. Aujourd’hui, c’est avec un pénible The Blue God qu’elle se présente, et la pochette annonce déjà la couleur. Tiens donc, Danger Mouse est aux manettes. Après Gorillaz, le dernier disque des Black Keys ou le dernier Sparklehorse, le producteur continue lui aussi de montrer que tout ce qu’il touche se transforme en échec artistique. Pas grand-chose à proposer, ni au niveau du son, ni à celui des arrangements, disons-le sans hésiter, le label « produit par Danger Mouse » est une belle arnaque.
Le week-end prochain, on parlera d'un producteur, d'un vrai, de T-Bone Burnett.
1 commentaire:
Très bonne idée et bon concept ces plats du jour.. content de voir aussi que les petits probs techniques sont résolus! à+
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