Le temps manque un peu pour écouter d'autre choses que d’excellents concerts, mais quelques disques et morceaux picorés par ci par là valent la peine que vous vous y arrêtiez vous aussi.
Pour sa dose de soul et en plus du Mavis Staples live à Chicago, on écoutera le Otis Redding en concert à Londres et Paris en 1968. Rassemblés sur un seul disque, les deux soirées font entendre un Redding au sommet, avec une énergie qui vous met K.O. debout. Ahurissant et essentiel. Le cadeau de Noël idéal.
Otis Redding - Respect (Live in London 1968)
Loin derrière mais pas si mal, Car Alarm des The Sea and The Cake se laisse écouter. Une « électro-pop » comme on dit désormais, urbaine et légère en sucre. En cherchant quelques infos sur le groupe et le disque, on tombait sur cette chronique savoureuse parue sur le webzine « Froggy’s Delight » : « (…)Quoi que puissent en penser quelques jazzeux integristes, le jazz n'est pas mort et sa survie passe par des groupes créatifs comme The Sea and Cake ou Tortoise, qui permettent à cette musique de sortir de la naphtaline et de se trouver un public moins élitiste ». Cherchez l’erreur...
The Sea and The Cake - The Staircase (Car Alarm, 2008)
Ce chroniqueur pourrait faire un tour sur le myspace de Das Kapital. Notre « power trio » (Hasse Poulsen à la guitare, Daniel Erdmann au saxophone, Edward Perraud à la batterie)préféré fait encore des miracles avec désormais trois morceaux de son prochain projet autour du compositeur Hans Eisler en écoute . Allez vite écouter ça sur http://www.myspace.daskap/
Malgré la présence du contrebassiste Greg Cohen, du guitariste Marc Ribot ou de l’accordéoniste Rob Burger, Easy Come Easy Go, le nouvel album de Marianne Faithfull, n'a que peu à voir avec le jazz, mais cette intro contrebasse/guitare/batterie qui ouvre Down from Dover, un morceau de Dolly Parton, et le disque, est savoureuse, tout comme la fin saturée de Hold On, Hold On.
Le disque a cependant plusieurs défauts. Il est beaucoup trop long (qui peut honnêtement supporter la voix de Faithfull aussi longtemps ? ), certains arrangements rendent pénibles l’écoute de quelques morceaux (les cuivres sur Down from Dover par exemple) et plusieurs de ces derniers sont franchement mauvais (How Many Words, Salvation).
La voix de Faithfull fait un peu de peine à entendre sur la reprise de Ooh Baby Baby, la magnifique ballade des Miracles de Smokey Robinson mais la deuxième partie « reggae » du morceau est bien vue et Antony Hegarty assure sur ce coup-là.
Sinon Black Coffee, The Phoenix, Kimbie ou Somewhere (avec Jarvis Cocker et un petit solo signé Ribot) sont vraiment des réussites, ce qui n’est pas si mal.
Marianne Faithfull - Somewhere (Easy Come Easy Go, 2008)
Son dernier disque, Watershed, était déjà très bien. Mais la chanteuse K.D.Lang épate vraiment sur cette session enregistrée il y a trois semaines dans l’émission Morning Becomes Eclectic sur KCRW. Quelle voix, surtout qu’elle est là beaucoup plus libre que sur les enregistrements officiels. Prenez une demi-heure pour apprécier, ça vaut le coup.
K.D.Lang - Live 09/10/2008 on Morning Becomes Eclectic, KCRW
Et puis on vous a gardé le meilleur pour la fin. On en parlera plus longuement dans quelques jours mais vous pouvez dès à présent essayer de vous procurer le nouvel, et comme d’habitude excellent, album du chanteur et musicien italien Vinicio Capossela. Un monde magique où sont invités sur un titre Joey Burns et John Convertino de Calexico. La Faccia della Terra enregistré à Tucson n’est qu’une des merveilles de ce Da Solo.
Vinicio Capossela - La Faccia della Terra (Da Solo, 2008)
Pour sa dose de soul et en plus du Mavis Staples live à Chicago, on écoutera le Otis Redding en concert à Londres et Paris en 1968. Rassemblés sur un seul disque, les deux soirées font entendre un Redding au sommet, avec une énergie qui vous met K.O. debout. Ahurissant et essentiel. Le cadeau de Noël idéal.
Otis Redding - Respect (Live in London 1968)
Loin derrière mais pas si mal, Car Alarm des The Sea and The Cake se laisse écouter. Une « électro-pop » comme on dit désormais, urbaine et légère en sucre. En cherchant quelques infos sur le groupe et le disque, on tombait sur cette chronique savoureuse parue sur le webzine « Froggy’s Delight » : « (…)Quoi que puissent en penser quelques jazzeux integristes, le jazz n'est pas mort et sa survie passe par des groupes créatifs comme The Sea and Cake ou Tortoise, qui permettent à cette musique de sortir de la naphtaline et de se trouver un public moins élitiste ». Cherchez l’erreur...
The Sea and The Cake - The Staircase (Car Alarm, 2008)
Ce chroniqueur pourrait faire un tour sur le myspace de Das Kapital. Notre « power trio » (Hasse Poulsen à la guitare, Daniel Erdmann au saxophone, Edward Perraud à la batterie)préféré fait encore des miracles avec désormais trois morceaux de son prochain projet autour du compositeur Hans Eisler en écoute . Allez vite écouter ça sur http://www.myspace.daskap/
Malgré la présence du contrebassiste Greg Cohen, du guitariste Marc Ribot ou de l’accordéoniste Rob Burger, Easy Come Easy Go, le nouvel album de Marianne Faithfull, n'a que peu à voir avec le jazz, mais cette intro contrebasse/guitare/batterie qui ouvre Down from Dover, un morceau de Dolly Parton, et le disque, est savoureuse, tout comme la fin saturée de Hold On, Hold On.
Le disque a cependant plusieurs défauts. Il est beaucoup trop long (qui peut honnêtement supporter la voix de Faithfull aussi longtemps ? ), certains arrangements rendent pénibles l’écoute de quelques morceaux (les cuivres sur Down from Dover par exemple) et plusieurs de ces derniers sont franchement mauvais (How Many Words, Salvation).
La voix de Faithfull fait un peu de peine à entendre sur la reprise de Ooh Baby Baby, la magnifique ballade des Miracles de Smokey Robinson mais la deuxième partie « reggae » du morceau est bien vue et Antony Hegarty assure sur ce coup-là.
Sinon Black Coffee, The Phoenix, Kimbie ou Somewhere (avec Jarvis Cocker et un petit solo signé Ribot) sont vraiment des réussites, ce qui n’est pas si mal.
Marianne Faithfull - Somewhere (Easy Come Easy Go, 2008)
Son dernier disque, Watershed, était déjà très bien. Mais la chanteuse K.D.Lang épate vraiment sur cette session enregistrée il y a trois semaines dans l’émission Morning Becomes Eclectic sur KCRW. Quelle voix, surtout qu’elle est là beaucoup plus libre que sur les enregistrements officiels. Prenez une demi-heure pour apprécier, ça vaut le coup.
K.D.Lang - Live 09/10/2008 on Morning Becomes Eclectic, KCRW
Et puis on vous a gardé le meilleur pour la fin. On en parlera plus longuement dans quelques jours mais vous pouvez dès à présent essayer de vous procurer le nouvel, et comme d’habitude excellent, album du chanteur et musicien italien Vinicio Capossela. Un monde magique où sont invités sur un titre Joey Burns et John Convertino de Calexico. La Faccia della Terra enregistré à Tucson n’est qu’une des merveilles de ce Da Solo.
Vinicio Capossela - La Faccia della Terra (Da Solo, 2008)
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