11/06/2008

JENNY SCHEINMAN, ou l'Amérique au Clair de Lune


Si cet été, afin de rendre inoubliables vos soirées à deux, à regarder les étoiles le bras autour de votre compagn(on)e, vous n'achetez pas le premier disque "vocal" de la violoniste Jenny Scheinman, produit par Tony Scherr et où l'on retrouve Bill Frisell et Kenny Wollesen, il n'y plus rien à faire.

Sur Jenny Scheinman, Shame Shame Shame, Newspaper Angels et pour finir la splendide reprise de Johnsburg, Illinois de Tom Waits feront fondre les plus durs d'entre vous.

Puisqu'en même temps paraît son nouvel album instrumental, Crossing The Field, auquel participent le pianiste Jason Moran, le clarinettiste Doug Wieselman, à nouveau Frisell et Wollesen, et sur lequel les cordes sont dirigées par Eyvind Kang, faites vous plaisir ainsi qu'à ceux qui vous sont chers.

Car c'est sûr, vous écouterez en boucle et longtemps des morceaux aussi géniaux que Hard Sole Shoe, Awful Sad (écrite par Duke Ellington) ou Song For Sidiki.

Et si ces quelques lignes d'excellent conseil ne vous ont point convaincu, allez écouter sur le site de la violoniste ces deux albums, disponibles intégralement en streaming.

http://www.jennyscheinman.com/listen.html

Puis courrez l'acheter.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Effectivement, merci pour ces quelques lignes d'excellent conseil, je suis conquise!

Anonyme a dit…

La musique de J.Scheinman n'est pas naturellement ma "came". C'est à dire que 1/je ne cherche pas trop dans ces univers; 2/je n'achèterais du coup pas un disque de ce style.
Mais en écoutant je ne peux m'empêcher de me dire que sa musique restera.

Conclusion: je note dans ma base cette référence, j'y reviendrai.
conclusion bis: merci à toi de m'emmener par là et merci à l'informatique qui supplée ma mémoire et à définitivement remplacé toutes ces notes sur papier qui finissent pas s'égarer..

Anonyme a dit…

Qu'entendez-vous par "univers" ou "style" ?
L'article suivant sur J.Scheinman essaye justement de montrer l'eclectisme de celle-ci, une qualité essentielle par ici.
N'est-ce pas passionnant de suivre ce même formidable violon chez Bill Frisell, Norah Jones, Carla Bozulich ou Vinicius Cantuaria (voilà un univers qui vous intéresse non, la musique brésilienne?)?
Rien n'est définitif et si quelques avis ont pu, ne serait-ce qu'un peu, évolué après un tour sur ce blog, le pari est réussi!
Merci pour votre message en tout cas.