La première grande soirée de cette seconde édition de Jazzdor Strasbourg-Berlin voyait d’abord Emmanuel Bex et Brice Martin se retrouver, cette fois-ci en duo, dans l’intimité du Roter Salon.
Devant un public nombreux, les deux musiciens ont eu l’excellente idée de créer un set très cinématographique, de leur envie de jouer du basson, du saxophone et de l'orgue Hammond au milieu du public jusqu’à la belle utilisation entre les morceaux de voix préenregistrés chez la famille de Brice Martin. On plongeait alors totalement dans un univers fantaisiste et émouvant, les deux compères étant aussi bons musiciens qu’ils sont facétieux, et la complicité affichée au moment d’entonner «Ah si vous connaissiez ma poule » de Maurice Chevalier procura le même plaisir que celui qu'on a pu avoir à l'écoute des deux concerts donnés à Berlin par Brice Martin et Emmanuel Bex.
Devant un public nombreux, les deux musiciens ont eu l’excellente idée de créer un set très cinématographique, de leur envie de jouer du basson, du saxophone et de l'orgue Hammond au milieu du public jusqu’à la belle utilisation entre les morceaux de voix préenregistrés chez la famille de Brice Martin. On plongeait alors totalement dans un univers fantaisiste et émouvant, les deux compères étant aussi bons musiciens qu’ils sont facétieux, et la complicité affichée au moment d’entonner «Ah si vous connaissiez ma poule » de Maurice Chevalier procura le même plaisir que celui qu'on a pu avoir à l'écoute des deux concerts donnés à Berlin par Brice Martin et Emmanuel Bex.
Maurice Chevalier - Ah, Si Vous Connaissiez ma Poule
Claude Nougaro - Ah, Si Vous Connaissiez ma Poule
Au Babylon, les avis étaient partagés à la sortie du concert de Médéric Collignon et de Sylvain Luc. Pour les uns, l’énergie du premier fut éprouvante et vaine, tandis que pour les autres, l’implication du cornettiste de poche au service de la musique, l’utilisation totale du corps à des fins musicales se révéla positive. Vous pourrez vous faire votre avis en novembre à Offenburg lors du prochain festival Jazzdor.
Au Babylon, les avis étaient partagés à la sortie du concert de Médéric Collignon et de Sylvain Luc. Pour les uns, l’énergie du premier fut éprouvante et vaine, tandis que pour les autres, l’implication du cornettiste de poche au service de la musique, l’utilisation totale du corps à des fins musicales se révéla positive. Vous pourrez vous faire votre avis en novembre à Offenburg lors du prochain festival Jazzdor.
Puis vint Louis Sclavis, accompagné pour l’occasion du batteur François Merville et du bassiste Olivier Lété.
On n’a pas toujours été enthousiasmé par le jeu de ce dernier, qui paraissait manquer parfois d’un peu de ressources, de propositions. Mais progressivement, un groove s’est installé, qui s’est transformé en un bel écrin pour le jeu de clarinette, superbe, de Louis Sclavis. Dans les sièges confortables de ce magnifique cinéma, on avait alors tout le loisir d’apprécier les phrases claires du clarinettiste, justement soutenues par François Merville à la batterie.
L’un des grands moments de la soirée fut aussi cette phrase du saxophoniste Daniel Erdmann, en regagnant la sortie : « Ce soir, j’ai échoué en tant qu’auditeur ». On en reparlera!
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