La seconde édition du festival Jazzdor Strasbourg-Berlin était inaugurée hier soir de la meilleure des manières avec au programme La Poche à Sons et le Quartet de Brice Martin.
La Poche à Sons fut la première à monter sur la scène de Peugeot Avenue, et quatre jours après un superbe concert à l'Artichaut de Strasbourg, ou le groupe présentait pour la première fois leurs nouvelles compositions, ses quatre musiciens ont à nouveau marqué les esprits.
Car en pimentant sa musique d'une énergie nouvelle, en se permettant désormais des coups d'éclats salvateurs, La Poche à Sons est aujourd'hui en parfait équilibre, entre les qualités d'écriture qu'on lui connaissait déjà et une explosivité qui n'est pas sans lien avec le caractère fantasque des musiciens.
A ce niveau, le saxophoniste Hugues Mayot n'est pas le dernier. Ses lignes claires peuvent se déchirer à tout moment, quand le trombone ludique de Jean Lucas le soutiendra volontiers dans ses dynamitages de mélodies.
Quand à Frédéric Guérin à la batterie et Jérôme Fohrer à la contrebasse, les deux glissent en permanence dans les débats de nouvelles idées, aussi bien rythmiques que mélodiques.
La Poche à Sons fut la première à monter sur la scène de Peugeot Avenue, et quatre jours après un superbe concert à l'Artichaut de Strasbourg, ou le groupe présentait pour la première fois leurs nouvelles compositions, ses quatre musiciens ont à nouveau marqué les esprits.
Car en pimentant sa musique d'une énergie nouvelle, en se permettant désormais des coups d'éclats salvateurs, La Poche à Sons est aujourd'hui en parfait équilibre, entre les qualités d'écriture qu'on lui connaissait déjà et une explosivité qui n'est pas sans lien avec le caractère fantasque des musiciens.
A ce niveau, le saxophoniste Hugues Mayot n'est pas le dernier. Ses lignes claires peuvent se déchirer à tout moment, quand le trombone ludique de Jean Lucas le soutiendra volontiers dans ses dynamitages de mélodies.
Quand à Frédéric Guérin à la batterie et Jérôme Fohrer à la contrebasse, les deux glissent en permanence dans les débats de nouvelles idées, aussi bien rythmiques que mélodiques.
La Poche à Sons réalise le tour de force de proposer une musique a la fois joyeuse et sensible, énergique, intelligente et n'ayons pas peur des mots, populaire.
Avec ça, on devrait les voir et les entendre souvent ces prochains mois.
Avec ça, on devrait les voir et les entendre souvent ces prochains mois.
A noter que vous pouvez également lire cet article du flamboyant Jean-Daniel Burkhardt sur le concert de La Poche à Sons à l'Artichaut, qui signe là au passage son meilleur article.
Sur le papier, le quartet de Brice Martin ne ressemble à rien de connu. Un basson, un orgue Hammond, on n'a pas souvenir d'une pareille association.
On comprend alors bien vite l'originalité du projet, dans la façon qu'a Emmanuel Bex de jouer de l'Orgue Hammond, alternant accords étranges parfois doublés au vocoder, et de Brice Martin de proposer les sonorités particulières de son instrument, le basson, rarement entendu dans d'autres contextes aue celui d'un orchestre philharmonique (orchestres avec lesquels il se produit d'ailleurs régulièrement).
Avec eux, deux musiciens pour assurer une rythmique parfaite, Joachim Florent à la contrebasse et Alain Laspeyres à la batterie, ce dernier proposant un superbe son ouaté qui se marriait idéalement avec celui de l'orgue. On pensait parfois au Herbie Hancock des années 70 ou plus près de nous au trio Medeski,Martin and Wood.
Dans le cadre moderne de Peugeot Avenue, la musique du quartet de Brice Martin résonnait parfaitement, urbaine, mystérieuse, aventureuse.
Le festival pouvait etre lancé!
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