Le mercredi 14 novembre 2007, c’était au tour de IsWhat?! de jouer dans la salle du Hall des Chars.
Leader de ce groupe de jazz hip-hop acoustique originaire de Cincinatti, le chanteur Napoleon Maddox était acompagné par le contrebassiste Joe Fonda, les saxophonistes Cocheme’a Gastelum et Oliver Lake ainsi que par le batteur Benjamin Sanz.
Quelques heures auparavant, Napoleon Maddox s'expliquait sur l’origine du projet. Il grandi en écoutant les pionniers du hip-hop, Afrika Bambataa ou KRS-One. Un jour, il voit Charles Mingus à la télévision s'expliquant sur les problèmes de logement qu’il rencontre à New-York. Au meme moment, Maddox découvre la musique de Thelonious Monk et comprend que le rythme du jazz, du bebop, de Monk, c'est celui de la rue, que le message de Mingus, cette manière d'évoquer les problèmes sociaux, doit etre celui du hip-hop.
IsWhat ?!, que Maddox fonde avec le saxophoniste Jack Walker nait de cette envie de rencontre entre le rap et le jazz. Le groupe publie deux albums, You Figure Out en 2004 et The Life We Chose en 2006, tous les deux parus chez HyenaRecords.
Ce sont pour la plupart des titres du dernier album qu’interprétait le groupe ce soir.
Un premier set énergique d’une heure a vu le groupe interpréter les morceaux Casket ou Ill Bizz, puis un second set ou l'on a pu entendre un très dansant Circus, la reprise hip-hop du Kashmir de Led Zeppelin et le morceau titre The Life We Chose avant de conclure sur une jam reggae ou Maddox a changé sa veste d’human beatbox pour celle de chanteur nu soul.
On ne peut pas reprocher grand-chose à Napoleon Maddox, excellent showman et personnalité remarquable. Mais il a semblé manqué un petit quelque chose à l’ensemble. Cocheme’a Gastelum a pris les solos les plus intéressants tandis que Oliver Lake se tenait un peu en retrait. Le batteur Benjamin Sanz, qui remplacait au pied levé Hamid Drake, a fait le boulot malgré une tendance au passage en force qui aurait pu à quelques reprises etre évité.
C’est le contrebassiste Joe Fonda qui fut le plus impressionnant, explosif, communicatif dans son plaisir de jouer. C’est incontestablement lui qui tenait la barre de IsWhat ?! lors de ce concert, assurémént le plus « pop » du festival.
Leader de ce groupe de jazz hip-hop acoustique originaire de Cincinatti, le chanteur Napoleon Maddox était acompagné par le contrebassiste Joe Fonda, les saxophonistes Cocheme’a Gastelum et Oliver Lake ainsi que par le batteur Benjamin Sanz.
Quelques heures auparavant, Napoleon Maddox s'expliquait sur l’origine du projet. Il grandi en écoutant les pionniers du hip-hop, Afrika Bambataa ou KRS-One. Un jour, il voit Charles Mingus à la télévision s'expliquant sur les problèmes de logement qu’il rencontre à New-York. Au meme moment, Maddox découvre la musique de Thelonious Monk et comprend que le rythme du jazz, du bebop, de Monk, c'est celui de la rue, que le message de Mingus, cette manière d'évoquer les problèmes sociaux, doit etre celui du hip-hop.
IsWhat ?!, que Maddox fonde avec le saxophoniste Jack Walker nait de cette envie de rencontre entre le rap et le jazz. Le groupe publie deux albums, You Figure Out en 2004 et The Life We Chose en 2006, tous les deux parus chez HyenaRecords.
Ce sont pour la plupart des titres du dernier album qu’interprétait le groupe ce soir.
Un premier set énergique d’une heure a vu le groupe interpréter les morceaux Casket ou Ill Bizz, puis un second set ou l'on a pu entendre un très dansant Circus, la reprise hip-hop du Kashmir de Led Zeppelin et le morceau titre The Life We Chose avant de conclure sur une jam reggae ou Maddox a changé sa veste d’human beatbox pour celle de chanteur nu soul.
On ne peut pas reprocher grand-chose à Napoleon Maddox, excellent showman et personnalité remarquable. Mais il a semblé manqué un petit quelque chose à l’ensemble. Cocheme’a Gastelum a pris les solos les plus intéressants tandis que Oliver Lake se tenait un peu en retrait. Le batteur Benjamin Sanz, qui remplacait au pied levé Hamid Drake, a fait le boulot malgré une tendance au passage en force qui aurait pu à quelques reprises etre évité.
C’est le contrebassiste Joe Fonda qui fut le plus impressionnant, explosif, communicatif dans son plaisir de jouer. C’est incontestablement lui qui tenait la barre de IsWhat ?! lors de ce concert, assurémént le plus « pop » du festival.
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