Une infidélité à la salle de la Friche Laiterie/Hall des Chars samedi 17 novembre 2007 à 17 heures, afin de voir et d'entendre en duo le batteur néerlandais Han Bennink et le pianiste français Benoit Delbecq, dans l’auditorium du Musée d’Art Moderne de Strasbourg.
L'osmose était totale entre deux musiciens dont les aspects paraissaient diamétralement opposés. D'un coté Benoit Delbecq, sobre à son piano. De l'autre, Han Bennink, 65 ans, bandana autour de la tete, Monsieur Hulot en batteur jazz.
Peu, voire aucun regard échangé entre les deux musiciens pendant les morceaux, mais l’impression d’une complicité de longue date.
Tandis que Bennink attirait les regards par son jeu de scène comique, cachant une inventivité percussive impressionnante (baguettes poussées au sol, utilisation de toutes les surfaces qui l’entoure), Delbecq était magnifique au piano. La plupart de ses compositions reposaient sur une première partie méditative, inspirée de la musique électronique voir techno, sur laquelle Bennink s’en donnait à cœur joie. Puis, sans prévenir, on se retrouvait à fredonner sur les notes jouées par Delbecq, le batteur se transformant en accompagnateur idéal de ces mélodies chantantes.
Avec des détours réjouissants par le blues et Monk, tout était idéal pour un concert plein d’humour et de sensibilité par deux musiciens formidables dans leur générosité.
Le percussioniste norvégien Terje Isungset et le finlandais Jorma Tapio au saxophone, clarinette et flutes cloturaient cette semaine au Hall des Chars à 22 heures.
Le concert fut quelque part assez proche de celui donné la veille par Akosh S. et Gildas Etevenard, avec quelque chose de plus «animalier» chez les Scandinaves. Là ou le saxophoniste hongrois et le percussioniste français entrainaient les auditeurs vers les paysages d’Europe de l’Est, aussi bien avec les instruments joués qu’avec les échelles et gammes employés au saxophone par Akosh S., la musique de Isungset et Tapio emmenait vers le nord, vers la glace et suggérait la vie à la limite des glaces et de la terre. Isungset fit intervenir tardivement quelques éléments électroniques, pas forcément du meilleur effet, mais comme pour Akosh S. et Etevenard la veille, on passait un très bon moment loin du quotidien avec ce duo hors du temps.
L'osmose était totale entre deux musiciens dont les aspects paraissaient diamétralement opposés. D'un coté Benoit Delbecq, sobre à son piano. De l'autre, Han Bennink, 65 ans, bandana autour de la tete, Monsieur Hulot en batteur jazz.
Peu, voire aucun regard échangé entre les deux musiciens pendant les morceaux, mais l’impression d’une complicité de longue date.
Tandis que Bennink attirait les regards par son jeu de scène comique, cachant une inventivité percussive impressionnante (baguettes poussées au sol, utilisation de toutes les surfaces qui l’entoure), Delbecq était magnifique au piano. La plupart de ses compositions reposaient sur une première partie méditative, inspirée de la musique électronique voir techno, sur laquelle Bennink s’en donnait à cœur joie. Puis, sans prévenir, on se retrouvait à fredonner sur les notes jouées par Delbecq, le batteur se transformant en accompagnateur idéal de ces mélodies chantantes.
Avec des détours réjouissants par le blues et Monk, tout était idéal pour un concert plein d’humour et de sensibilité par deux musiciens formidables dans leur générosité.
Le percussioniste norvégien Terje Isungset et le finlandais Jorma Tapio au saxophone, clarinette et flutes cloturaient cette semaine au Hall des Chars à 22 heures.
Le concert fut quelque part assez proche de celui donné la veille par Akosh S. et Gildas Etevenard, avec quelque chose de plus «animalier» chez les Scandinaves. Là ou le saxophoniste hongrois et le percussioniste français entrainaient les auditeurs vers les paysages d’Europe de l’Est, aussi bien avec les instruments joués qu’avec les échelles et gammes employés au saxophone par Akosh S., la musique de Isungset et Tapio emmenait vers le nord, vers la glace et suggérait la vie à la limite des glaces et de la terre. Isungset fit intervenir tardivement quelques éléments électroniques, pas forcément du meilleur effet, mais comme pour Akosh S. et Etevenard la veille, on passait un très bon moment loin du quotidien avec ce duo hors du temps.
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