Si vous aimez la musique de Curtis Mayfield, courrez acheter l’excellent DVD « Movin’ On Up, The Music and Message of Curtis Mayfield and The Impressions », paru il y a quelques semaines chez les excellents Reelin In The Years Productions. De ces derniers, on ne saurait également trop vous conseillez l’acquisition des documentaires consacrés à Otis Redding (Dreams to Remember), à Smokey Robinson et ses Miracles (Definitive Performances 1963-1987) ou encore aux Temptations (Get Ready).
Mais revenons à Curtis Mayfield et au DVD qui lui est consacré. Soit deux heures de film alternant interviews passionnantes de Sam Gooden et Fred Cash, ses partenaires au sein des Impressions, de sa femme Altheida, de l’arrangeur Johnny Pate, du leader de Public Enemy Chuck D ou encore du casse-couille mystique Carlos Santana, avec de nombreux clips et performances live des Impressions puis de Mayfield en solo.
Le livret écrit par Rob Bowman est également incontournable pour qui veux tout savoir sur l’histoire de l’un des plus grands songwriters de l’histoire de la musique.
Curtis Mayfield – Movin’ On Up, The Music and The Message of Curtis Mayfield
On ne fera pas ici la biographie de Mayfield, que vous devriez trouver facilement un peu partout. Mais parlons musique.
Curtis Mayfield, c’est d’abord une voix. Une voix qui respire le calme et la sérénité ainsi qu’un falsetto immédiatement reconnaissable.
L’arrangeur Johnny Pate parle de ces harmonies dans les aigues sur des morceaux comme I’ve Been Trying et I Need You, devenus la signature des Impressions, tandis que Fred Cash et Sam Gooden évoquent leur sensation sur ces morceaux de surfer chacun sur la voix de l’autre.
On sait également que Jimi Hendrix a été marqué par le jeu de guitare de Mayfield tandis que les textes de ce dernier touchent à de nombreuses reprises au merveilleux.
Si dans la première partie du documentaire consacrée aux Impressions, on se régale des chorégraphies minimales des trois chanteurs et de leurs fabuleuses harmonies sur Choice of Colors ou l’extraordinaire capture live de We’re a Winner, la seconde s’attarde sur la carrière solo de Curtis Mayfield, avec à l’appui des documents passionnants du musicien en concert.
Dans le livret, le critique Rob Bowman écrit que si rares sont les musiciens qui ont laissé leur empreinte sur un style de musique, Mayfield en a lui marqué deux. D’un côté des chansons parfaites avec les Impressions, puis le funk rallongé de sa carrière solo, après 1970 et dont le parfait exemple est le morceau apocalyptique (Don’t Worry) If There’s a Hell Below, We’re all Going to Go. On voit ensuite Mayfield jouer en concert des morceaux comme Keep On Keeping On, We Got To Have Peace, We the People Who are Darker Than Blue ou Give Me Your Love avec un groupe compact dans lequel on relève aux congas le superbe percussionniste Henry Gibson.
Puis viennent les morceaux les plus connus de Mayfield, ceux à l’origine écrits pour la bande originale du film Superfly, Freddie’s Dead, Pusherman, Superfly et cellle qui fait l’unanimité entre l’auteur de ces lignes et l’arrangeur des Impressions Johnny Pate, la merveilleuse et peut-être meilleure chanson écrite par Curtis Mayfield, Eddie You Should Know Better.
Carlos Santana affirme « La musique classique n’est pas que celle des blancs européens, c’est aussi Billie Holiday, Louis Armstrong ou Curtis Mayfield. Ecoutez Mayfield, Holiday ou Armstrong en même temps que Mozart ou Beethoven », tandis que l’Ambassadeur Andrew Young replace la musique de Curtis Mayfield au cœur du mouvement pour les droits civiques des années 60. Avec l’actualité brûlante aux Etats-Unis, c’est l’occasion rêvée de vous immerger dans la musique des Impressions et de Curtis Mayfield, une musique aux messages universels et intemporels.
Spadee Sam presents – Ain’t No Love Lost, a Curtis Mayfield Mix
Mais revenons à Curtis Mayfield et au DVD qui lui est consacré. Soit deux heures de film alternant interviews passionnantes de Sam Gooden et Fred Cash, ses partenaires au sein des Impressions, de sa femme Altheida, de l’arrangeur Johnny Pate, du leader de Public Enemy Chuck D ou encore du casse-couille mystique Carlos Santana, avec de nombreux clips et performances live des Impressions puis de Mayfield en solo.
Le livret écrit par Rob Bowman est également incontournable pour qui veux tout savoir sur l’histoire de l’un des plus grands songwriters de l’histoire de la musique.
Curtis Mayfield – Movin’ On Up, The Music and The Message of Curtis Mayfield
On ne fera pas ici la biographie de Mayfield, que vous devriez trouver facilement un peu partout. Mais parlons musique.
Curtis Mayfield, c’est d’abord une voix. Une voix qui respire le calme et la sérénité ainsi qu’un falsetto immédiatement reconnaissable.
L’arrangeur Johnny Pate parle de ces harmonies dans les aigues sur des morceaux comme I’ve Been Trying et I Need You, devenus la signature des Impressions, tandis que Fred Cash et Sam Gooden évoquent leur sensation sur ces morceaux de surfer chacun sur la voix de l’autre.
On sait également que Jimi Hendrix a été marqué par le jeu de guitare de Mayfield tandis que les textes de ce dernier touchent à de nombreuses reprises au merveilleux.
Si dans la première partie du documentaire consacrée aux Impressions, on se régale des chorégraphies minimales des trois chanteurs et de leurs fabuleuses harmonies sur Choice of Colors ou l’extraordinaire capture live de We’re a Winner, la seconde s’attarde sur la carrière solo de Curtis Mayfield, avec à l’appui des documents passionnants du musicien en concert.
Dans le livret, le critique Rob Bowman écrit que si rares sont les musiciens qui ont laissé leur empreinte sur un style de musique, Mayfield en a lui marqué deux. D’un côté des chansons parfaites avec les Impressions, puis le funk rallongé de sa carrière solo, après 1970 et dont le parfait exemple est le morceau apocalyptique (Don’t Worry) If There’s a Hell Below, We’re all Going to Go. On voit ensuite Mayfield jouer en concert des morceaux comme Keep On Keeping On, We Got To Have Peace, We the People Who are Darker Than Blue ou Give Me Your Love avec un groupe compact dans lequel on relève aux congas le superbe percussionniste Henry Gibson.
Puis viennent les morceaux les plus connus de Mayfield, ceux à l’origine écrits pour la bande originale du film Superfly, Freddie’s Dead, Pusherman, Superfly et cellle qui fait l’unanimité entre l’auteur de ces lignes et l’arrangeur des Impressions Johnny Pate, la merveilleuse et peut-être meilleure chanson écrite par Curtis Mayfield, Eddie You Should Know Better.
Carlos Santana affirme « La musique classique n’est pas que celle des blancs européens, c’est aussi Billie Holiday, Louis Armstrong ou Curtis Mayfield. Ecoutez Mayfield, Holiday ou Armstrong en même temps que Mozart ou Beethoven », tandis que l’Ambassadeur Andrew Young replace la musique de Curtis Mayfield au cœur du mouvement pour les droits civiques des années 60. Avec l’actualité brûlante aux Etats-Unis, c’est l’occasion rêvée de vous immerger dans la musique des Impressions et de Curtis Mayfield, une musique aux messages universels et intemporels.
Spadee Sam presents – Ain’t No Love Lost, a Curtis Mayfield Mix
A Télécharger ici
01 – Freddie’s Dead (Superfly, 1972)
02 – Eddie You Should Know Better (Superfly, 1972)
03 – Ain’t No Love Lost (Got To Find a Way, 1974)
04 – Gyspy Woman (Curtis/Live!, 1971)
05 – The Making of You (Curtis/Live!, 1971)
06 – Underground (Roots, 1971)
07 – Future Shock (Back To The World, 1973)
08 – Get a Little Bit (Give, Get, Take and Have, 1976)
09 – In Your Arms Again (Give, Get, Take and Have, 1976)
10 – Only You Babe (Give, Get, Take and Have, 1976)
11 – The Girl I Find Stays On My Mind (New World Order, 1996)
12 – Here But I’m Gone (New World Order,1996)
01 – Freddie’s Dead (Superfly, 1972)
02 – Eddie You Should Know Better (Superfly, 1972)
03 – Ain’t No Love Lost (Got To Find a Way, 1974)
04 – Gyspy Woman (Curtis/Live!, 1971)
05 – The Making of You (Curtis/Live!, 1971)
06 – Underground (Roots, 1971)
07 – Future Shock (Back To The World, 1973)
08 – Get a Little Bit (Give, Get, Take and Have, 1976)
09 – In Your Arms Again (Give, Get, Take and Have, 1976)
10 – Only You Babe (Give, Get, Take and Have, 1976)
11 – The Girl I Find Stays On My Mind (New World Order, 1996)
12 – Here But I’m Gone (New World Order,1996)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire