La même impression domine après l’écoute des nouveaux albums de Lucinda Wiliams et de Jolie Holland : la déception.
Sur Little Honey de la première, ça commence vraiment très mal avec Real Love et son riff emprunté à Led Zeppelin. Du gros rock qui tâche et qui ne fait pas nos affaires. Pour ça, on attendra Tears of Joy, premier d’une poignée de morceaux plutôt sympathiques. Depuis West, son précédent album, on a compris qu’il faudra toujours supporter quelques lourdeurs et des parties de guitares de bûcherons pour s’enthousiasmer sur les meilleurs morceaux de Lucinda Williams. Ici, il faut se taper un Honey Bee où l’on jurerait entendre Patti Smith pour se permettre la délicatesse de Knowing ou de Rarity. On aimerai toujours entendre la voix rauque de Williams sur des morceaux acoustiques comme Heaven Blues ou Plan to Marry.
Mais Little Honey est un album bancal qui ne bénéficie malheureusement ni de la production haut de gamme d’Hal Willner ni de la finesse de musiciens qui oeuvraient sur West (Bill Frisell, Rob Burger, Jenny Scheinman).
Lucinda Williams - Knowing (Little Honey 2008, LostHighway)
Jolie Holland commence elle son Living and The Dead, un disque à la pochette effroyable, par un Mexico City à la limite, à la fois très agaçant et plutôt sympathique en même temps.
En tout cas, jetez un œil (ne le perdez pas) et une oreille (on s'entend...) sur cette version acoustique :
Jolie Holland – Mexico City (Acoustique)
La suite tombe du mauvais côté et les morceaux s’enchaînent sans passion, malgré la présence des désormais incontournables M.Ward et Marc Ribot aux guitares.
Peut-être un disque qu’on pourra apprécier pendant un long trajet en voiture. Chez soi ça ne prend pas et pour aller droit au but, on écoutera ce très joli Fox in Its Hole aux guitares lumineuses ou Love Henry où Holland est accompagnée d’une harpe qui lui va bien. Où l'on comprend à quel point quelqu’un comme Tom Waits est à des années lumières de la concurrence, dans son utilisation des instruments, dans la qualité des arrangements, dans la surprise qui attend l’auditeur à chaque morceaux,. On sent chez Jolie Holland un intérêt certain pour ce genre d’univers mais il y a encore bien trop de retenue chez elle pour entrer dans la cour des très grands.
Jolie Holland – Fox in its Hole (The Living and The Dead 2008, Anti)
Sur Little Honey de la première, ça commence vraiment très mal avec Real Love et son riff emprunté à Led Zeppelin. Du gros rock qui tâche et qui ne fait pas nos affaires. Pour ça, on attendra Tears of Joy, premier d’une poignée de morceaux plutôt sympathiques. Depuis West, son précédent album, on a compris qu’il faudra toujours supporter quelques lourdeurs et des parties de guitares de bûcherons pour s’enthousiasmer sur les meilleurs morceaux de Lucinda Williams. Ici, il faut se taper un Honey Bee où l’on jurerait entendre Patti Smith pour se permettre la délicatesse de Knowing ou de Rarity. On aimerai toujours entendre la voix rauque de Williams sur des morceaux acoustiques comme Heaven Blues ou Plan to Marry.
Mais Little Honey est un album bancal qui ne bénéficie malheureusement ni de la production haut de gamme d’Hal Willner ni de la finesse de musiciens qui oeuvraient sur West (Bill Frisell, Rob Burger, Jenny Scheinman).
Lucinda Williams - Knowing (Little Honey 2008, LostHighway)
Jolie Holland commence elle son Living and The Dead, un disque à la pochette effroyable, par un Mexico City à la limite, à la fois très agaçant et plutôt sympathique en même temps.
En tout cas, jetez un œil (ne le perdez pas) et une oreille (on s'entend...) sur cette version acoustique :
Jolie Holland – Mexico City (Acoustique)
La suite tombe du mauvais côté et les morceaux s’enchaînent sans passion, malgré la présence des désormais incontournables M.Ward et Marc Ribot aux guitares.
Peut-être un disque qu’on pourra apprécier pendant un long trajet en voiture. Chez soi ça ne prend pas et pour aller droit au but, on écoutera ce très joli Fox in Its Hole aux guitares lumineuses ou Love Henry où Holland est accompagnée d’une harpe qui lui va bien. Où l'on comprend à quel point quelqu’un comme Tom Waits est à des années lumières de la concurrence, dans son utilisation des instruments, dans la qualité des arrangements, dans la surprise qui attend l’auditeur à chaque morceaux,. On sent chez Jolie Holland un intérêt certain pour ce genre d’univers mais il y a encore bien trop de retenue chez elle pour entrer dans la cour des très grands.
Jolie Holland – Fox in its Hole (The Living and The Dead 2008, Anti)
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